Histoire d’une évasion

Histoire d’une évasion : Grand Siècle à Vaux-le-Vicomte

Histoire d’une évasion: Grand Siècle à Vaux-le-Vicomte
Date: juin 2, 2019Author: Géa 

Plongée dans le Grand Siècle, (17ème) au château de Vaux-le-Vicomte ce dimanche.

Visite du château et de ses belles tapisseries, nous sommes entourées d’une cour internationale. Des passionnées des costumes d’époques réunis ce jour. Cette sortie est organisée par Pascal, photographe pour les drôles de dames: Elsa, Isabelle, Sarah, Jehanne, Géromine et le compagnon Alexandre.

Nous nous parons de nos sublimes tenues. Une robe blanche pour moi, avec une tournure crinoline et des jupons en tulle dessous. J’ai comme couvre-chef un chapeau raffiné sur lequel j’ai fixé une plume vert-d’eau, accessoire que je prends aussi pour chatouiller les coquins. Parée de blanc et taille serrée, je me sens élégante.

Démarche lente et posée comme tout le monde autour de moi. Nous déambulons dans cette sublime bâtisse qui a inspirée Versailles. Grandes pièces parées de tapisseries et de miroirs. Les cabinets, charmants boudoirs se succèdent, tous aussi somptueux.

Mes camarades sont elles aussi habillées de belles tenues. Une rouge satinée, une verte et rose avec de sublimes perles dans les cheveux. De belles fleurs en motifs et ce maquillage blanc et rose si typique de ce siècle. Des personnes avec des costumes tous aussi beaux les uns que les autres déambulent. De nombreux Louis XIV aux perruques imposantes et aux talons rouges dansent avec leurs cannes.

Dames, Marquises, Comtesses, Marquis, Nobles de tout genre et domestiques se retrouvent trois siècles après. Incarnation du contemporain, des fantômes du passé grâce aux passionnés du monde entier. Chinois, américains, britanniques, français, italiens, des personnes viennent de loin pour cet événement magique.

Des tableaux géants sont positionnés dans tout le château et nous pouvons immortaliser des scènes loufoques grâce aux photographes-peintres. Comme les peintures de Watteau dans « les fêtes galantes »: L’insouciante de la cour du roi. J’aperçois des calèches. Les éclats de rire de certaines dames et les conversations mondaines parviennent à mes oreilles lorsque je me promène dans le parc.

Un concours des plus beaux pique-niques est mis en place, je suis impressionnée par l’imagination déployée. Des plateaux de fruits succulents et de la vaisselle de porcelaine fine sont étalés sur les couvertures. Allongés avec nonchalance, seul les I-phones et cigarettes nous replongent dans notre siècle.

Suite à un pique-nique bien mérité, nous regardons les danses baroques de la compagnie Fêtes Baroques: « Une turquerie », des pétales de rose sont jetées, et les danseurs déambulent avec grâce. Les mains tournoies, et la souplesse des chevilles m’impressionnent. Les chorégraphies sont faites de rondes et de prestances royales: Petits pas et portés qui s’offrent à nos yeux, sourires et art ancestral qui s’offrent à nos âmes.

Ensuite, je m’en vais me promener dans le parc dessiné par Lenôtre. L’art à la française plébiscité par le monarque. De longues allées bordées de buissons taillés, les fontaines jaillissantes et les parcours des labyrinthes font le bonheur des promeneurs du jadis et du présent. Au bout de cet horizon, un canal, le contourner m’a prit beaucoup de temps sous ce soleil de plomb. Heureusement que j’avais ce joli chapeau blanc. Allongée devant une grande fontaine aux reflets arc-en-ciel, je me repose sous les arbres.

Durant ce temps, un concours des plus belles tenues se déroulent au pied des marches du château. Scène internationale pour l’incarnation de la cour du Monarque français, de nombreux petits nobles sont décorés.

Fin de cette superbe journée, dans ce voyage dans le temps grâce à l’équipe de Vaux le Vicomte.

Merci à vous la troupe de joyeuses marquises et joyeux marquis, les drôles de dames.

Pita Reporter, le 2 juin 2019 à Vaux-le Vicomte.